Tout serviteur de Dieu doit se conformer à la volonté et aux exigences de son maître.

« Regarde, et fais d’après le modèle qui t’est montré sur la montagne » Exode 25:40. Pour bâtir pour Dieu, il faut être appelé. Or, Le Seigneur Jésus-Christ appelle le chrétien à bâtir avec Lui lorsqu’Il a un besoin. Ainsi, ce serviteur devient ouvrier avec Jésus-Christ. C’est pourquoi, tout homme qui est appelé à bâtir une œuvre spirituelle pour Dieu doit respecter le modèle de Dieu, c’est-à-dire se laisser conduire par Dieu car Le Seigneur Jésus-Christ n’approuvera jamais une œuvre dont Il n’en est pas L’auteur (Mat 16:18).  

Cette façon de faire de Dieu ne change pas. C’est ce modèle qui Lui donne gloire dans les cieux et sur la terre. Pour y arriver, le serviteur doit avoir la vision, la force et l’autorité.

La Vision  

Tout homme qui veut bâtir selon Dieu doit se disposer devant Lui pour recevoir sa Vision (Schéma et volonté spécifiques). C’est l’exemple de Moïse qui partit sur la montagne, devant Dieu, pour recevoir les modèles à réaliser (Exode 25 : 9et 40 ; 1 Chroniques 28 : 19).  

C’est ici le chemin de la sagesse et il faut un homme sage pour l’emprunter. Le sage est celui qui se laisse conduire par le Saint-Esprit (Romains 8 : 14 ; 2 Corinthiens 10 : 18).

La Force   Après avoir reçu de Dieu une vision claire, celui qui est appelé à bâtir une œuvre  doit se revêtir de force. La Force, c’est la transformation de l’être intérieur, la ressemblance de Christ Jésus, la destruction des mauvaises habitudes. Sans cette transformation, on n’est ni chrétiens, ni homme de Dieu (2 Cor 5:17, Gal 5:16-17). Ainsi, lorsque le chrétien appelé à être berger a donc été éclairé par le Saint-Esprit, il doit maintenant attendre de recevoir la FORCE pour exercer le ministère. Dans sa consécration, l’Esprit-Saint communique à l’appelé la force que sont les sentiments qui sont en Jésus-Christ (Philippiens 2 :5) ; Il le fait passer par son creuset, ‘‘l’école de Dieu’’.

Cette force lui donne d’être un parfum d’une odeur agréable, une source d’eau vive. Cette aptitude extraordinaire de l’esprit en lui convint  Dieu à lui donner l’autorité. Le contraire c’est-à-dire recevoir l’autorité avant la force n’est ni rassurant ni parfait ce berger étant encore sous la domination du péché.

L’Autorité  

L’autorité, c’est le sceau donné au roi (chef), ce sceau (onction) est la marque, la distinction que Dieu met sur quelqu’un comme sa décision d’agir par lui afin de soumettre par celui-ci toute chose à sa Souveraineté. Ce serviteur a donc la capacité de prendre des risques en comptant sur Dieu. Ce sceau peut être une parole donnée (Juges 6 : 14), un signe (imposition des mains (Actes 9 : 17-18), huile d’onction (1 Samuel 16 :  13). Cette autorité royale est permanente sous réserve d’une obéissance continuelle à Dieu (1 Samuel 15 :  22-23 ; 1 Samuel 2 : 30).

La manifestation de cette autorité se voit par des signes, des prodiges, des miracles de tout genre. Celui qui a ce sceau est revêtu de la plénitude du Saint-Esprit et est entièrement conduit par Lui.  

Tout bâtisseur pour Dieu doit veiller à ce que son œuvre coule jusqu’à l’Eglise Universelle (celle que Christ viendra enlever) (Ephésiens 5 : 27).  

Au vu de tout ce qui précède, il convient de noter que de nombreux ministères et églises ont été bâties sans le modèle de Dieu. Puisque tous ceux qui se lèvent pour bâtir un ministère d’eux-mêmes, ou pour des motifs quelconques (la recherche d’argent, le leadership, le refus de discipline, les problèmes de frustration, le désir de paraitre, etc.) sont tous dans le faux quel que soit leur appel ou leurs révélations. Ceux qui ne bâtissent pas ainsi égarent le peuple dans la religion des hommes.  Il importe que tous ceux qui sont dans ces églises se retirent pour sauver leur âme.