L’église de JESUS a connu des doctrines diverses sur le baptême, laissant croire qu’il y a plusieurs baptêmes. Pourtant, le testament dit clairement : « Il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême. » Ephésiens 4 : 5. Ces doctrines ont été insidieusement introduites dans la maison de Dieu par les agents du diable pour la perdition ou l’égarement du peuple de Dieu. Ce sont entre autres le baptême des morts, le baptême des enfants, le baptême par aspersion, le baptême au nom de JÉSUS seul, pour ne citer que ceux-ci. Ils sont pratiqués, aujourd’hui, par bien de communautés se réclamant de CHRIST et pourtant loin de lui par les œuvres qu’elles pratiquent d’où l’intérêt suscité par cette thématique encore d’actualité.

  • LE BAPTEME PAR ASPERSION
    Le baptême de Jean Baptiste appelé le baptême d’eau, ou encore le baptême par immersion en ce sens que celui qui reçoit ce baptême, doit être complètement immergé dans l’eau, tout le corps est littéralement englouti dans l’eau. Il ne s’agit pas de mettre de l’eau dans un récipient pour asperger le concerné (baptême par aspersion).
    En effet, le baptême d’eau a une signification spirituelle en adéquation ou en phase avec la pratique rituelle recommandée par le testament. Paul fait savoir aux chrétiens d’Ephèse la portée spirituelle, la signification du baptême qu’ils ont reçu en quelques mots : « Ayant été ensevelis avec JÉSUS par le baptême (immersion), vous êtes aussi ressuscités avec lui, par la foi en la puissance de Dieu, qui l’a ressuscité des morts » Colossiens 2 : 12. Le baptême est donc l’identification du chrétien dans la mort et dans la résurrection du Seigneur JÉSUS. Par l’immersion, le chrétien baptisé, annonce son ensevelissement, sa mort avec Christ quant au péché, au renoncement des œuvres mortes. De même par la sortie de l’eau, celui-ci proclame sa résurrection, sa nouvelle naissance (vie) pour la marche victorieuse vers le ciel.
  • LE BAPTEME AU NOM DE JÉSUS SEUL
    Le baptême d’eau n’est donc pas une pratique fortuite dans l’église que l’on laisserait à l’appréciation de chaque communauté ou d’en faire à sa guise. C’est pourquoi JÉSUS lui-même, pour éviter le désordre dans son église, a ordonné aux disciples de baptiser selon le modèle suivant : « Allez, faites de toutes les nations des disciples, baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint -Esprit ». Mathieu 28 : 19.
    Il est clair qu’on ne baptise pas au nom de « JÉSUS seul » selon la doctrine prônée par quelques assemblées égarées. Doctrine qui tirerait son explication ou sa source dans ce passage mal compris : « Pierre leur dit : Repentez- vous, et que chacun de vous, soit baptisé au nom de Jésus Christ, pour le pardon de vos péchés et vous recevrez le don du Saint Esprit ». Actes 2 :38.
    Il ne s’agit pas ici d’une recommandation doctrinale que Pierre a voulu transmettre à ces hommes et femmes étonnés et le cœur vivement touché par l’action merveilleuse et puissante du Saint Esprit le jour de la pentecôte. Mais plutôt une invite à la repentance suite à la question « Hommes frères, que ferons-nous ? » posée par l’auditoire, en acceptant le baptême estampillé du nom de Jésus, qui est fait en l’honneur de Jésus ou pour la cause du Seigneur Jésus d’où les termes « baptisé au nom de Jésus ». D’autant plus qu’à cette période, il existe plusieurs baptêmes en Israël d’où cette précision.
  • LE BAPTEME DES ENFANTS ET DES MORTS
    L’apôtre pierre montre l’importance du baptême comme gage de notre salut. Il affirme que celui-ci doit être fait dans une bonne conscience : « Cette eau était une figure du baptême, qui n’est pas la purification des souillures du corps, mais l’engagement d’une bonne conscience envers Dieu, et qui maintenant vous sauve, vous aussi, par la résurrection de Jésus Christ » 1pierre 3.20. Le baptême d’eau est ainsi l’engagement solennel du chrétien qui le conduit au salut. Cet engagement implique donc sa « bonne conscience », c’est-à-dire sa capacité à établir un jugement correct, sans contrainte, faisant appel à son libre arbitre. Il va s’en dire que le baptême des enfants et le baptême des morts sont des pratiques insensées et hérétiques à proscrire. Puisque les enfants et les morts qui reçoivent ce baptême ne sont pas en possession de cette « bonne conscience » dont parle le testament.
    N.B. : A la lumière de ce qui vient d’être dit, toutes autres formes de baptême ne s’inscrivant pas dans la dynamique indiquée dans le testament sont de fausses doctrines. Il faut nécessairement se baptiser au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit par immersion totale et par un serviteur reconnu par Dieu. Au reste, vu l’importance de l’ordre que le Seigneur a donné, le baptême est obligatoire pour tous les chrétiens contrairement à ceux qui lui attribuent une dimension facultative. Cependant, le baptême n’est pas un ticket d’accès au ciel, idée répandue malencontreusement dans certains les milieux chrétiens.