La crise économique a engendré hélas des faux hommes de Dieu en quête de gloire et de réussite sociale.
De plus en plus de chrétiens se déclarent appelés au ministère pastoral et s’engagent dans ‘‘le service de Dieu’’ non pour faire la volonté de Dieu mais pour leurs intérêts personnels. Le service de Dieu est devenu malheureusement un business un effet de mode. Ces soi-disant hommes de Dieu n’ont aucune vision spirituelle et ont recours à des pratiques charnelles mystiques. Ils ne recherchent point la gloire de Dieu, ils ont pour dieu leur ventre. (Philipiens3 : 19,2 Pierres 2 : 14-19,1 Timothée 4 : 1-2). Mais quelle est la pensée de Dieu concernant ce sujet ?
L’appel
Tous les chrétiens sont appelés au service de Dieu mais tout le monde n’est pas appelé en tant que pasteur (berger). Pour exercer un ministère spirituel selon Le Seigneur, il faut être appelé par Dieu. Il s’agit ici de l’appel des conducteurs spirituels (pasteurs, évangélistes, prophètes, anciens, …). Pour travailler pour Dieu, il faut d’abord que le Seigneur Jésus-Christ porte son choix sur le serviteur en question et lui indique le service précis qu’il doit exercer (Jérémie 1 : 5). Cet appel doit nécessairement venir du seigneur Jésus-Christ et non de notre convoitise (2 corinthiens 10 : 18). Après l’appel, le serviteur doit être formé et travaillé selon la vision, le modèle, la façon de faire du Seigneur.
La formation
Cette formation se fait à deux niveaux :
- La formation théorique qui consiste à l’enseignement de la doctrine vraie (la révélation de la parole de Dieu par le Saint-Esprit Psaumes 119 : 130). Cela est très important dans la mesure où le manque de connaissance égare le serviteur et le peuple. (2 Jean : 9, Osée 4 : 6, Apocalypse 22 : 19). Dans cette formation, nous citerons la théologie enseignée dans les écoles dites bibliques. Elle doit se faire par un pasteur plein d’Esprit Saint afin d’enseigner la connaissance et la sagesse des choses du monde au regard de la parole de Dieu. Cette formation théologique n’est pas obligatoire. En réalité, le résultat de tous ces efforts d’étude n’est que la sagesse du monde (1 Corinthiens 1 : 18-22 ; 1 Corinthiens 2 : 1-5).
- La formation pratique qui est la mise en pratique de la parole. La formation théorique seule ne suffit pas. En effet, il faut que la vie du serviteur reflète la parole de Dieu (Romain 2 : 13, Jean 13 :17). Ce qui est recherché c’est que le berger soit revêtu du fruit de l’Esprit. C’est ce qui le recommande avec l’orientation de l’Esprit (Galates 5 : 22).
L’exercice de l’appel
Après la formation l’appelé doit exercer son appel selon l’orientation du Seigneur sous la direction du saint Esprit. Il ne doit pas faire ce qui lui plait mais ce que veut le Seigneur même quand cela ne lui convient pas. En effet, il faut remarquer qu’aujourd’hui, les serviteurs ‘‘ font’’ l’œuvre de Dieu non pas selon la direction du Seigneur mais selon leur propre volonté (intérêt personnel) (actes 16 : 6-10). C’est ce qui occasionne un désordre indigne du Seigneur. C’est aussi la raison pour laquelle le Seigneur a vomi tous ces serviteurs car il est écrit « selon la grâce de Dieu qui m’a été donnée, j’ai posé le fondement comme un sage architecte, et un autre bâtit dessus. Mais que chacun prenne garde à la manière dont il bâtit dessus. Car personne ne peut poser un autre fondement que celui qui a été posé, savoir Jésus. Or si quelqu’un bâtit sur ce fondement avec de l’or, de l’argent, des pierres précieuses, du bois, du foin, du chaume, l’œuvre de chacun sera manifestée …» (1 Corinthiens 3 : 10-15), (heureux 3 :10). L’exercice de l’appel n’est rien d’autre que la vie de Christ en nous dans tous les actes que nous posons (1 Corinthiens 11 : 1, Ephésien 5 : 1, Philippiens 3 : 17). En outre, un serviteur qui ne vit pas conformément à la prédication de la parole de Dieu est un pharisien, un tombeau blanchi (Mattieu 23 : 25, Mathieu 23 : 27). Donc dans l’exercice de l’appel, le serviteur doit obéir scrupuleusement aux différentes directives de l’Esprit Saint en servant dans le lieu indiqué et selon le temps du Seigneur.